Je suis né avec deux yeux. J'ai aussi deux mains, deux pieds, une bouche, un cerveau... Mais surtout deux yeux. Myopes. Et presbytes
aussi maintenant. Mais surtout myopes.
Donc à l'école, les maths mais le dessin, donc l'architecture, puis la photographie, à Marseille. Les bouquins, le cinéma, la musique, écrire, filmer.
J'arrive à Paris, intègre pour une dizaine d'années le collectif de photographes
"le bar Floréal", tourné vers le reportage social. Le graphisme, le journalisme, l'exigence, l'engagement. Se construire un regard.
Dans les années 2000, besoin d'air, retour à Marseille.
Photographier le quotidien et l'intime, l'absence ou le déracinement, rechercher une poésie de l'ordinaire, à travers toutes mes rencontres, dans le monde du travail, les villes, les quartiers, les communautés. Ecrire, filmer, écouter, noter, dessiner.
Une image + une parole = une histoire.
Jean-Pierre Vallorani